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Foire aux questions

Des questions et des réponses !

Reconnue par le domaine médical mais encore mal connue du grand public, l'hypnose peut parfois susciter des interrogations. Vous trouverez ci-dessous une série de questions et leurs réponses à consulter sur ce merveilleux outil thérapeutique.

L’hypnose peut être utilisée pour une large palette de maux physiques et psychologiques. Contrairement à ce que l’on nous a appris dans la société occidentale, l’esprit est intriqué dans la matière. Ceci veut dire que la dimension émotionnelle est souvent présente dans les problèmes de santé physique. De même, l’hypnose est efficace pour améliorer votre bien-être et réduire toute formes de stress interne. Elle est par ailleurs reconnue pour son efficacité à développer la créativité, la concentration et les performances mentales et physiques.

Le nombre de séances nécessaires diffèrent d'une personne à une autre. Tout dépend de votre problématique, de votre rythme, de votre capacité à intégrer le changement. Mon accompagnement prend en compte le vécu observé lors d’une séance et l’évolution entre chaque séance.

Je vous propose de considérer quelques exemples :

  • pour un arrêt du tabac, vous pouvez compter entre 2 et 3 séances ;
  • pour une légère anxiété en vue d’un évènement précis et isolé, vous pouvez résoudre cela en 1 unique séance ;
  • pour une problématique d‘estime de soi ou bien d’anxiété généralisée, je recommande généralement au minimum 3 séances ;
  • pour un grand ménage intérieur et remettre à plat votre vie afin de prendre un nouveau départ, vous aurez besoin de 3 à 5 séances ;
  • pour un accompagnement lors d’un changement de vie, vous pouvez envisager entre 5 et 10 séances, afin d’effectuer un travail complet.

Il faut en moyenne entre 3 et 5 séances pour effectuer un travail complet grâce à l’hypnose. Bien évidemment, ce chiffre reste une moyenne, il peut arriver qu’une problématique nécessite moins de séances, deux ou même une seule peut parfois suffire, et à l’inverse certains suivis complexes peuvent demander plus de séances.

L’Assurance Maladie rembourse l’hypnose si vous consultez un médecin conventionné de secteur 1 ou de secteur 2 et si vous respectez le parcours de soins coordonnées. Mais, même avec ces conditions, le remboursement de la Sécurité sociale représentera seulement un partie de vos frais étant donné le tarif des séances d’hypnose.

Les mutuelles peuvent proposer différentes prises en charge pour le remboursement de vos consultations d’hypnose : prise en charge du ticket modérateur, prise en charge supplémentaire avec une base de remboursement plus importante que le tarif conventionnel de l’Assurance Maladie, remboursement partiel ou total de vos frais avec un forfait annuel.

Oui, c’est tout à fait possible de recevoir des séances d’hypnose à distance. Les séances à distance sont tout aussi utiles et peuvent parfois même être plus puissantes et impactantes que les séances en cabinet, contrairement à ce que l'on pourrait penser.
En portant de simples écouteurs téléphoniques ou un casque, vous entendez ainsi ma voix de manière plus intense et englobante. Il vous suffit de trouver un lieu où vous vous sentez en sécurité chez vous ou ailleurs, confortable et où vous ne serez pas dérangé. Pensez à prendre quelques minutes avant votre séance pour vous poser physiquement et intérieurement afin de profiter au maximum des bienfaits de notre rendez-vous. Mettez tous les appareils électroniques en mode avion, la téléconsultation en vidéo peut commencer...

Pendant la séance, des sensations de pesanteur, de fourmillements, de légèreté peuvent survenir. Il est possible qu'un ressenti qui vous est spécifique vous indique que vous y êtes, et qui vous permettra d'y retourner plus facilement chaque fois que vous désirez. Le plus souvent également, les pensées se calment, la personne devient plus indifférente aux bruits extérieurs, avec la sensation d'appartenir à l'espace, à l'environnement. Une grande détente s'installe. Parfois, la personne ne ressent la profondeur de l'état d'hypnose que lorsqu'elle en sort.

Grâce à de nombreuses études, au développement de la recherche en neurosciences et de l'imagerie cérébrale, la science permet aujourd'hui d'affirmer que l'état d'hypnose est une réalité. C'est avant tout un état naturel de conscience modifiée correspondant à une activité cérébrale spécifique différente des états de sommeil, de somnolence ou de veille.

L’hypnothérapie ne cesse de se développer du fait qu’elle a pour grand avantage de pouvoir accéder aux parts de vous auxquels vous ne pouvez normalement pas accéder depuis votre conscient.
A l’inverse, en psychothérapie, vous vous exprimez seulement à partir de votre conscient, c’est-à-dire de ce que dont vous êtes conscient, hormis les lapsus et votre gestuelle. Nous sommes tous constitués à la fois d’une part consciente et d’une part inconsciente, laquelle est bien plus importante que le conscient, à l’image d’un iceberg. Accéder à votre inconscient et au delà à votre « conscience supérieure » qui est cette part de vous qui sait tout est très précieux pour aller mieux et guérir.

Le praticien n'a pas d'obligation de résultats, il est tenu à une obligation de moyens en utilisant les techniques les plus adaptées à la demande du patient, ainsi que d'utiliser tous les outils dont il dispose afin de s'adapter au plus juste à lui. Bien que l'efficacité de l'hypnose soit réelle et reconnue, elle n'est pas un remède miracle. L'hypnose sollicite un engagement mutuel et votre motivation est déterminante et centrale. C'est vous qui prenez en main votre changement avec l'aide de l'hypnose, non l'inverse.

L’hypnothérapeute n’a pas pour mission de vous convaincre mais simplement dans un premier temps de vous renseigner sur cette thérapie et ensuite c’est à vous d’être authentique avec vous même dans votre démarche. Vous pouvez aussi consulter la page des témoignages pour vous faire votre propre opinion !

Après la séance dans mon cabinet, vous pouvez poursuivre votre démarche en toute autonomie. Au besoin, vous pouvez vous inscrire à une nouvelle séance pour bénéficier d’un suivi personnalisé.
La transition s’effectue donc progressivement, en fonction des besoins du fumeur à sevrer et de votre niveau d’addiction. L’objectif est de ne pas vous brusquer, au risque de rechuter.

Au final, le temps pour arrêter de fumer avec l’hypnose dépend des situations et des patients.
La réussite de la thérapie par l’hypnose relève beaucoup du niveau initial de votre motivation personnelle.
La décision d’arrêter le tabac doit être un vrai choix personnel et non pas uniquement motivé par l’entourage.

Lorsque vous venez faire une séance d’hypnose, c’est souvent pour atteindre un but que vous n’avez pas encore réussi à atteindre en ayant parfois l’impression de ne pas maîtriser les choses (par exemple, lorsque vous continuez à fumer malgré votre désir d’arrêter).
En faisant appel à l’hypnose, vous reprenez donc, bien au contraire, le contrôle de votre vie pour aller dans la direction que vous avez déterminée vous-même.
Il est possible que pour atteindre votre objectif, vous preniez la décision de lâcher prise et d’abandonner d’anciens comportements devenus inutiles ou contreproductifs. Ce sera votre décision, choisie par vous-même.

Non. En hypnose thérapeutique, vous êtes confortablement installé sur un fauteuil ou dans un canapé afin de vous détendre au mieux. Vous n’êtes ni debout, ni allongé, votre inconsient travaille et il n’est pas en mode sommeil.
Vous ne parlez pas, ni ne bougez, vous commencez à partir en état de relaxation profonde avant d’atteindre l’état hypnotique.

Le monde des enfants est celui de l’imaginaire. Chaque enfant rêve, imagine, "fait comme si c'était vrai"….
L'hypnothérapie qui sollicite l’imaginaire est ainsi une approche tout à fait adaptée et accessible aux enfants. La technique de l’hypnose humaniste est adaptée aux enfants à partir de l'âge de 6 ans tandis que l'hypnose spirituelle est réservée aux personnes majeures.

Si les enfants et les adultes peuvent pratiquer l'hypnose, il en est de même pour les personnes âgées. il m'arrive très couramment de recevoir des hommes ou des femmes de plus de 75 ans sans que cela pose le moindre problème. En même temps, certaines contraintes peuvent limiter sa pratique. La plus évidente est la surdité : si le client ne peut entendre les suggestions, il lui sera très difficile de rentrer en état d'hypnose !

Parallèlement, l'état mental joue un rôle essentiel. Par exemple, une personne vivant un étta de confusion mentale aura du mal à se concentrer sur les paroles proposées. Toutefois, si on a souvent à l'esprit l'image de la vieillesse comme une longue dégradation, les recherches en plasticité cérébrale montrent que les chaînes neuronales continuent à se créer quelle que soit l'époque de sa vie : on apprend donc à n'importe quel âge. L'hypnose joue ici un rpole important car sa pratique permet de travailler son attention, mais aussi sa concentration et sa mémoire, éléments facilitant la plasticité cérébrale, ce qui est essentiel à cette période de la vie.

Cependant, l'apport de l'hypnose à cette tranche de vie si particulière que l'on appelle le grand âge reste encore à élaborer de manière plus sytématique Si les besoins en cabinet peuvent être spécifiques, ils sont généralement peu différents de ceux que l'on rencontre couramment Toutefois, il en est différemment quand la dépendance s'installe et, par extension dans le monde des EPHAD Ainsi, l'action de l'hypnose dans ce milieu peut se révéler aussi bien sur le plan de la prévention, comme l'entretien de ses capacités intellectuelles, qu'apporter un bien-être , comme dans la gestion de la douleur

l’hypnose peut être très bénéfique pour les femmes enceintes. En effet, elle permet d’amener un sentiment de relaxation et altérer l’appréhension de la femme face à l’accouchement : elle remplace ses pensées négatives par des perceptions plus optimistes et lui offre de meilleures techniques pour gérer son stress. De plus, les différentes études montraient également que non seulement l’hypnose pouvait diminuer l’anxiété des futures mamans, mais aussi les douleurs pendant l’accouchement et la dépression post-partum.

En ce qui concerne l’accouchement, l’expérience de chaque femme est très différente, mais des facteurs tels que la peur, la tension et l’anxiété peuvent empirer ce moment. L’hypnose est souvent proposée comme une manière de gérer ces pensées et sentiments négatifs. Les femmes peuvent être menées dans un état d’hypnose par leur hypnothérapeute au moment de l’accouchement, afin de les aider à se concentrer sur des sensations confortables ou d’engourdissement, ainsi que pour favoriser la relaxation et des sentiments de sécurité. Les futures mamans peuvent aussi apprendre l’autohypnose avant le jour J afin d’induire ces pensées de manière autonome. Une revue réalisée en 2012 qui a pris en compte 7 études différentes à propos de l’accouchement sous hypnose a trouvé que l’hypnose semblait effectivement aider à diminuer l’intensité de la douleur au moment de l’accouchement et réduire la longueur de celui-ci, et diminuait la durée du séjour à l’hôpital des mères.

Aucune des séances ne se ressemblent. Chaque personne est différente, chacune des séances d'hypnose le sera donc aussi.

Non.
Au cours de votre séance vous êtes accompagné de « ressources » qui vous protègent et qui peuvent tout transformer sur votre simple demande… Car vous êtes dans un espace psychique non soumis à la matière, donc transformable quasi instantanément. C’est normal d’appréhender une chose que l’on ne connaît pas. Et en même temps, c’est souvent en sortant du « connu » que l’on peut découvrir de nouvelles aides et ressources. Vous pouvez ainsi vous interroger et éprouver une certaine nervosité à découvrir une technique que vous ne connaissez pas encore. Ce ressenti est tout à fait normal. Malgré une reconnaissance et une utilisation grandissante de l'hypnose dans le domaine médical, celle-ci peut véhiculer des peurs liées à de fausses croyances ou une image pouvant paraître mystérieuse. Si tel est votre cas, n'hésitez pas à m'en faire part.

Non.
L'hypnose n'est pas magique. En revanche c'est un magnifique outil thérapeutique qui peut vous aider à vous libérer, à devenir ce que vous pouvez être et à améliorer grandement votre quotidien, voire à le transformer. De nombreuses recherches poursuivent et renforcent les découvertes liées au potentiel de ces techniques qui révolutionnent certaines croyances et ouvrent un vaste champ d'explorations futures. La physique quantique et les dernières études en neurochirurgie permettent de mieux saisir le fonctionnement du cerveau humain. De ce fait, de plus en plus de personnes choisissent désormais de s'orienter vers la médecine douce et les thérapies alternatives.

Après une séance d’Hypnothérapie on se sent fatigué et un peu « ailleurs ». Mais cela ne dure qu’un temps et surtout les facultés profondes ne sont pas affectées. Vous pouvez donc reprendre la voiture rapidement après une séance. Si vous avez un doute, prenez un peu l’air et marchez, même si ça ne servira pas à grand chose, à part vous rassurer !

L’état d’hypnose n’est pas un état de sommeil et cela a été prouvé par les dernières recherches des neuro-sciences au cours desquelles on a constaté que lors d’une transe hypnotique, des zones du cerveau très différentes de celles du sommeil étaient activées.
Il s’agit alors bien plus d’un état d’hyperconcentration ou de réceptivité accrue, qui permet d’accéder aux ressources insconscientes du cerveau pour les mettre en action. D’où l’importance d’être motivé et d’avoir un objectif pour que ces ressources aillent dans une direction précise.

L’état d’hypnose est un état naturel duquel vous sortez toujours, que vous le viviez spontanément à plusieurs moments de la journée (lors d’intants de rêverie) ou qu’il soit induit dans le cadre d’une séance d’hypnose. Ainsi, à supposer même que l’on ne vous conduise pas à vous « réveiller « à l’issue d’un travail sous hypnose, vous le feriez de vous-même à votre rythme après quelques minutes ou même instantanément en cas d’urgence (alerte incendie par exemple).

La peur de l’inconnu… les images communiquées de l’hypnose de spectacle dans les médias peuvent laisser penser que vous ne maîtrisez plus rien en état hypnotique. Ce qui est faux. L’hypnose thérapeutique est un état très doux, faits de suggestions positives. Vous êtes confortablement installés et vous ne parlez pas ni ne bougez pas. Vous êtes protégé par votre inconscient et vous gardez conscience de vous même. Votre hypnothérapeute est un professionnel sérieux, qualifié qui utilise des techniques approuvées pour vous aider.

Soyez simplement dans une démarche et décision positive de résoudre vos problèmes. Le thérapeute sera à votre écoute pour vous aider à atteindre votre objectif et votre motivation sera un atout majeur pour la réussite de la thérapie.

Oui, la plupart des patients se souviennent globalement de toute la séance. Votre thérapeute vous explique dans la première partie conversationnelle de la séance ce qui est globalement dit en état hypnotique.

L’hypnose n’est pas indiquée pour les personnes souffrant de troubles psychotiques (schizophrénie, paranoïa, psychose maniaco-dépressive) ainsi que chez les personnes épileptiques.

L’hypnose est utilisée comme substitut et accompagnement afin de traiter certains troubles. L’hypnothérapeute ne peut en aucun cas remplacer les cas de recours à la médecine, à la chirurgie et certains troubles psychiques profonds. L’hypnothérapeute peut donc refuser certains patients victimes de certaines pathologies qui sont du ressort des professionnels de la santé.

Absolument pas ! Nous vous conseillons de voir sur Youtube des interventions chirurgicales faites sans anesthésie mais par hypnose. Cela vous prouvera que l’hypnose est réellement efficace et reconnue comme tel par le milieu médical. Elle était déjà pratiquée il y plus de 2000 ans à l’époque de l’ancienne Égypte.

Bien-sûr ! Le changement hypnotique n’a d’utilité que dans votre vie de tous les jours ! Imaginez quelqu’un qui se sent mieux, mais seulement en état d’hypnose : ca ne serait pas très utile comme technique…
Ce que vous changez en vous pendant la séance reste même après la séance. Comme il peut arriver que l’on ne se rende pas vraiment compte que l’on a changé, c’est peut -être votre entourage qui vous fera remarquer que vous faites quelque chose de nouveau (ou que vous n’avez plus vois anciens comportements) C’est un peu la grippe : on sait quand on l’a – et on peut croire que cela ne finira jamais – mais il est difficile de dire à quel moment précis elle est partie ! Apprenez à vous connaitre : soyez attentif aux petites modifications de vos comportements, de votre façon de parler, d’agir, de penser C’est toute une magie qui se met en place.

En théorie, sur la même problématique, cela ne sert à rien : si vous êtes bien en état de conscience modifiée et que vous avez agi concrètement sur vos paramètres profonds, vous devez l’avoir senti en temps réel…
Quand vous procédez ainsi, il n’y a pas de « peut-être » : soit vous avez fait ce qui vous paraissait bien, soit non… Et si vous avez fait ce que vous avez senti être juste, alors tout est au mieux. Cela ne peut que fonctionner !
Mais, comme vous le savez, il y a toujours un monde entre la théorie et la pratique. Etant donné que vous débutez en hypnose et que vous découvrez en même temps les protocoles de votre hypnothérapeute, vous êtes en phase d’apprentissage. Soyez donc indulgent avec vous-même et si quelque chose ne fonctionne pas du premier coup, aussi bien que voulu (ou pas du tout !) alors, refaites-le simplement sans vous fustiger ! ce n’est pas comme si vous faisiez cela depuis 10 ans !
Avec la pratique, d’abord vous entrerez de mieux en mieux en état d’hypnose, ce qui est la clé de la réussite. Surtout dans cette forme d’hypnose, vous gagnerez en conscience, en savoir-faire… Et puis, vous connaîtrez intuitivement les protocoles, vous ferez plus confiance à votre hypnothérapeute et vous pourrez lâcher-prise totalement... Tout sera plus facile et de plus en plus efficace. Ce sont les débuts qui demandent de la ténacité.

C'est un grand fantasme pour ceux qui viennent consulter, et qui est alimenté par l'hypnose de spectacle, les représentations du cinéma depuis les années 1950 où il n'est question que de manipulation à l'insu du patient, ou du recueil d'informations enfouies dans le subconscient du patient. Et c'est parfois un motif de consultation, comme si nous pouvions avoir accès à une banque de données.
En fait, il est important de comprendre qu'il n'existe pas de souvenir "objectif" (comme le prouvent les discordances entre les différents témoignages pour une même affaire), mais qu'il est toujours coloré selon notre contexte. C'est pourquoi l'hypnose a cessé d'être utilisée dans le cadre de procès. En hypnose médicale, il arrive souvent de donner à un souvenir traumatique une nouvelle tonalité. Il peut arriver, au cours d'une thérapie en hypnose, que surgisse un souvenir oublié qu'il convient d'accueillir et d'intégrer à la séance comme les autres perceptions, comme certaines émotions.

Il peut arriver, même si ce n'est pas fréquent, qu'une émotion enfouie remonte sans qu'elle soit attendue, désirée ou suggérée. Cela signifie qu'une barrière est tombée ; il faut seulement prendre le temps de l'accueillir, de se laisser traverser. Cela signifie que nous entrons dans une nouvelle relation à nous-même, aux choses et à notre envirronnement.

Il est bien sûr préférable d’aller jusqu’au bout des protocoles proposés par votre hypnothérapeute. Chaque étape qu’il vous propose est utile voire cruciale, sinon, elle ne serait pas là. Si vous « décrochez » avant la fin, c’est que vous êtes rentré vraiment dans votre inconscient (puisque vous l’êtes : inconscient !). Alors, vous avez 2 possibilités :
- Soit vous pensez que vous avez intégré votre objectif, donc que votre inconscient sait très bien où il doit aller… Donc, comme le disait le célèbre hypnothérapeute Milton Erickson : Faites confiance à votre inconscient ». Il agira au mieux pour vous. Et vous saurez bien, tôt ou tard, si la séance a donné le résultat attendu.
- Soit vous refaites une autre séance plus tard – surtout, bien sûr, si le premier effet n’a pas été concluant ! Avec l’aide de votre hypnothérapeute, soit vous guiderez votre inconscient jusqu’au bout du protocole, soit il finira par comprendre ce que vous attendez de lui …

Normalement non, car si vous avez bien suivi le protocole de votre hypnothérapeute, alors, votre inconscient aura suivi les étapes et déclenché la mise en place de nouvelles solutions. Maintenant, chacun d’entre nous a ce qu’on appelle un « nombre de décision ». Nous en avons tous un. Ainsi, certaines personnes ont besoin peut-être d’entendre deux, trois, quatre ou cinq fois les mêmes choses avant que leur inconscient ne se déclenche. C’est très possible. C’est à vous de découvrir ce nombre de décision. C’est cela, travailler avec l’inconscient. Il faut apprendre à le connaître pour créer la meilleure collaboration.